Un guide pratique pour vous aider à choisir un chiot fait pour vous.
Adopter un chiot marque le début d’une relation avec un être vivant qui, dès lors, passera toute son existence avec vous. Cela implique donc des responsabilités, ainsi qu’un soin et une attention quotidienne ! Cette décision importante doit être réfléchie et tenir compte de nombreux facteurs.
Tout d’abord, pour choisir le « bon » chien, il est essentiel de savoir ce que l’on veut et quelles sont vos motivations.
Vos motivations
On peut désirer un chien pour :
1. Avoir un être vivant à aimer et recevoir en retour.
2. Établir un contact direct avec le monde animal.
3. Posséder un compagnon, dans le cas d’une personne seule ou d’un enfant.
4. Soustraire un être vivant au chenil ou à l’euthanasie.
5. Élever un chien d’une race déterminée.
6. Participer à des concours canins.
7. Suivre la mode ou avoir un chien que ses amis envient.
Avant d’acheter un chien, il convient de vérifier que toute la famille soit d’accord.
Outre le fait de connaître la raison qui vous a poussé à adopter un chien, il est important que le choix satisfasse tous les membres de la famille afin de pouvoir accueillir le chiot dans un environnement serein.
Le chien s’attache à ses maîtres de la même façon à tous les âges, il n’y a que le temps nécessaire à cela qui change. Il faut en général pour cela quelques semaines à un jeune chien et quelques mois à un adulte (surtout s’il avait un très bon rapport avec son précédent maître), mais le résultat est toujours le même : un chien qui donne tout son cœur, son dévouement et sa fidélité.
Il est très important de choisir une race de chien en fonction de la personnalité du futur maître et de son mode de vie, et non en fonction des seuls critères physiques ou de mode. C’est la seule façon d’acquérir un animal dont les relations avec vous seront équilibrées et harmonieuses et qui sera heureux à votre contact.
Les coups de foudre conduisent parfois à l’achat d’un chiot qui, devenu adulte, ne correspond pas du tout au maître ou à ce que celui-ci attend du chien.
Définissez donc votre mode de vie (habitat, temps de travail et disponibilité pour votre chien, finances, mode de vacances…), puis essayez de déterminer votre personnalité face à un chien, c’est-à-dire votre attitude et votre mode d’éducation (plutôt autoritaire, calme, indifférent…).
Mais, dans une étape aussi importante, la raison doit avant tout primer. Être heureux avec son chien, c’est donc, avant tout, bien le choisir. Pour cela, il faut se connaître parfaitement.
Le choix de la race de son chien doit tenir compte de plusieurs facteurs :
1. Ce que vous attendez de votre chien
Si vous voulez un chien de garde, vous vous orienterez vers des races de grande taille, fidèles et obéissantes. Vous choisirez parmi celles qui sont connues et largement employées à cet effet. Si vous optez pour une race moins répandue, informez-vous bien sur ses aptitudes (chien de défense, d’assistance, de berger, de chasse et ainsi de suite) et sur l’utilisation que l’on en fait dans les pays d’origine.
2. Votre habitat
– en ville ou à la campagne
– maison ou appartement
– avec des voisins ou sans voisins
Par exemple, s’il s’agit d’un appartement, les chiens de berger sont déconseillés car ils ont besoin de grands espaces pour faire de l’exercice.
3. Votre situation familiale
– vie de couple ou célibataire
– avec ou sans enfants
Si vous avez des enfants en bas âge, cherchez une race de chien patiente et encline à la soumission.
4. Vos déplacements journaliers
– en voiture ou non
– avec votre chien ou non
5. Vos loisirs
– avec votre chien ou non
6. Vos capacités financières
– achat, alimentation, vétérinaire, toilettage
Les chiens de race coûtent cher, cet aspect doit donc être également pris en considération. Mais surtout, un chien, c’est aussi des croquettes à acheter, des vétérinaires à rencontrer, des vaccins à faire. Cela implique une responsabilité financière qu’il ne faut pas mettre de côté pour ne pas nuire à son bien-être
7. Votre disponibilité
Les chiens, quelle que soit leur race, sont des animaux sociaux, qui vivent en groupe et s’entraident. C’est pourquoi il est fondamental d’avoir du temps à consacrer à votre compagnon à quatre pattes. Cela ne suffit pas de le promener cinq minutes trois fois par jour : il faut jouer avec lui, trouver le moyen de le faire participer à votre vie.
8. Votre activité physique
Il existe des races plus sédentaires ou dont les activités peuvent avoir lieu dans la maison, notamment en raison de leur petite taille. D’autres ont besoin de courir en plein air (chiens de chasse, de berger, etc.).
1. Choisir la race d’après le seul critère physique
2. Céder à la mode
3. Choisir un chien non adapté à son mode de vie
4. Céder au coup de cœur
5. Écouter les conseils du voisin
6. Choisir sans connaître le caractère de la race ni ses besoins
Il vous faudra en premier lieu expliquer à l’éleveur ce que vous attendez de votre futur chien (compagnie, travail, affection) et bien lui décrire votre lieu d’habitation, si il y a ou non un jardin, de la composition de la famille , de leurs caractères et habitudes. Toutes ces informations lui permettront de comprendre la situation et d’orienter votre choix sur tel ou tel chiot.
En tant qu’acheteur, il est conseillé que vous demandiez à voir la mère des chiots et si possible le père aussi (par photo ou vidéo si cela n’est pas possible). Cela vous permettra d’en observer la « beauté », d’en évaluer succinctement le caractère et état de santé. Il ne faut pas que la mère soit trop maigre : une mère trop fatiguée donne des chiots affaiblis.
Si l’on souhaite acquérir un chiot de travail ou d’exposition, il faut s’informer des résultats obtenus par les parents dans ces deux domaines. De même, il faut connaître le degré de dysplasie de la hanche (pathologie très grave qui touche plusieurs races canines) pour chacun des parents : être fils de parents non atteints ne garantit malheureusement pas un état normal pour les hanches du chiot, mais l’inverse augmente notablement le risque de dysplasie chez le chiot (même si les parents ne présentent qu’une forme légère).
Il faut aussi s’informer sur les problèmes oculaires possibles, comme la cataracte ou l’atrophie progressive de la rétine : ces pathologies peuvent elles aussi être recherchées chez les parents
Une fois le chiot choisi, il faut encore demander à l’éleveur :
– quelques boîtes d’aliments dont il a nourri le chiot jusque-là.
– de vous laisser emporter un chiffon ou une couverture provenant du box où le chiot a vécu : de cette façon, il retrouvera chez son futur maître une odeur familière, qui l’aidera à passer sa première nuit de déraciné.
Chaque race canine présente des caractéristiques différentes, particulières et bien précises, qui rendent un sujet plus ou moins « typique », c’est-à-dire plus ou moins proche de l’idéal de sa race, et en bonne santé. C’est pourquoi on ne peut parler d’un examen physique qui puisse être valable pour tous les chiots, si l’on veut parler de canons esthétiques.
1. Les yeux du chiot doivent être joyeux, vifs et surtout, propres. Une sécrétion lacrymale trop abondante est toujours mauvais signe. Si elle est fraîche, elle peut être le symptôme d’une irritation (conjonctivite) ; si elle est sèche, elle est encore plus alarmante car elle peut être signe de la maladie de Carré.
2. L’intérieur des oreilles du chiot doit être propre et inodore. Une odeur puissante peut signaler la présence d’acariens (rogne de l’oreille).
3. Les muqueuses du chiot doivent être bien pigmentées (noires) ; jusqu’à l’âge de 3 mois cependant, leur pigmentation peut être incomplète.
4. Le chiot montre encore ses dents de lait, non définitives, et on ne peut donc pas encore savoir si la dentition sera complète.
5. La zone péri-anale du chiot doit être bien propre. Des taches jaunâtres autour de l’orifice anal sont signe de diarrhée et donc de problèmes intestinaux ou indiquent la présence de parasites.
6. À l’âge de deux mois révolus, le chiot mâle doit avoir les deux testicules bien descendus dans le scrotum : ils ne sont pas toujours bien visibles, mais on peut les sentir par palpation.
7. Si l’abdomen du chiot est tendu ou gonflé, cela peut indiquer la présence de parasites intestinaux. Attention : s’il vient de manger, un chiot en excellente santé peut avoir le ventre tendu et gonflé. Dans ce cas, il faut l’observer à nouveau quelques heures plus tard. La peau du ventre doit être lisse et rosée et ne présenter ni pustules, ni rougeurs.
8. Le poil du chiot doit être brillant. La présence d’une ou deux puces ne doit pas vous alarmer : il est presque impossible de toutes les éliminer d’une portée, surtout en élevage. Une infestation sérieuse, en revanche, est le signe d’un mauvais état général de l’élevage lui-même.
Le meilleur moyen de comprendre le caractère d’un chiot est de l’observer dans ses jeux avec ses frères et sœurs. De cette façon, sans intervenir, on peut se faire une idée précise sur les chiots : lequel veut jouer au « chef » et lequel manifeste au contraire un caractère plus soumis. Attention, cependant : les hiérarchies, dans une « mini-meute » de chiots peuvent changer… plusieurs fois par jour. Ces indications seront donc très générales.
Par contre, si le chiot vous mord, ce n’est pas la marque d’un « chien potentiellement féroce », mais tout simplement d’un chiot qui s’amuse comme un fou en jouant avec les hommes ! Ce ne sont pas ces cas qui doivent préoccuper (vous aurez le temps de lui apprendre à réfréner ses ardeurs guerrières !), mais plutôt ceux de chiots manifestant de la peur ou une timidité excessive devant les inconnus.
Il existe des tests spécialisés tels que le test de Campbell pour vous aider à choisir votre chiot, toutefois, il faut l’adapter à chaque chiot.
L’âge idéal pour acquérir un chiot de compagnie se situe généralement entre 2 et 3 mois. Le chiot est sevré à 6 semaines, mais a encore besoin de sa mère quelque temps. Cependant rien ne vous empêche de choisir votre chiot avant cet âge et de le laisser à l’éleveur jusqu’au jour de l’achat.
Passé 3 à 4 mois, le chiot a pris de nombreuses habitudes, il est plus difficile de l’éduquer mais cela n’est pas impossible.
A noter : Un chiot enlevé trop tôt à sa mère risque d’être plus agressif (ou peureux) à l’égard de ses congénères, de ses maîtres ou des autres personnes, car il n’aura pas complètement acquis les notions de distance de sécurité et de respect d’autrui.
La femelle est plus affectueuse et docile. Elle n’a normalement pas de tendance dominante et ne fugue ni pour s’accoupler ni pour vagabonder. En revanche, elle présente des inconvénients liés à son cycle sexuel : les pertes de sang pendant les chaleurs, la « cour » des chiens mâles lorsqu’on la promène. Elle peut évidemment attendre des petits. Elle est sujette à des grossesses nerveuses et peut souffrir de pathologies utérines et mammaires.
Le mâle a une plus grande tendance à la fugue et à la dominance. Il est excellent pour monter la garde. Un peu moins pour tenir compagnie.
Pour vous aider dans votre choix, il existe deux classifications qui regroupent les différentes espèces de chiens en fonction de leurs qualités psychologiques. La première est le fruit d’une enquête menée par deux spécialistes américains du comportement animal. Benjamin et Lynette Hart ont classé 56 races canines parmi les plus répandues en Amérique. En demandant à 48 vétérinaires et 48 juges de donner leur avis sur treize comportements typiques des chiens. Telles que la dominance sur le maître, la capacité à monter la garde et ainsi de suite.
Ils ont ensuite organisé les réponses en trois catégories : l’agressivité, la réactivité et la prédisposition au dressage.
1. Agressivité très élevée, réactivité très faible, prédisposition au dressage très faible :
Berger allemand, Doberman, Rottweiler.
2. Agressivité très élevée, réactivité élevée, prédisposition au dressage moyenne :
Fox Terrier, Basset, Chihuahua, Schnauzer nain, Scottish Terrier.
3. Agressivité élevée, réactivité faible, prédisposition au dressage faible :
Saint-bernard, Dalmatien, Danois, Boxer, Lévrier afghan.
4. Agressivité moyenne, réactivité élevée, prédisposition au dressage très élevée :
Caniche miniature, Caniche nain, Barbet, Springer.
5. Agressivité moyenne, réactivité élevée, prédisposition au dressage faible :
Pékinois, Cocker, Setter irlandais, Beagle.
6. Agressivité faible, réactivité élevée, prédisposition au dressage élevée :
Labrador, Golden Retriever, Terre-Neuve.
7. Agressivité très faible, réactivité très faible, prédisposition au dressage faible :
Bobtail, Basset Hound.
– Races de chiens faciles à éduquer :
Bichons, Cavalier King Charles, Coton de Tuléar, Épagneul japonais, Griffons, Petit Lévrier italien, Shetland
– Races de chiens nécessitant une éducation stricte :
Ces chiens qui ont besoin d’être fermement éduqués au départ ont tendance à tester le maître et certains cèdent facilement car le chien est si petit et si mignon :
Boston Terrier, Bouledogue français, Cairn Terrier, Caniche, Carlin, Norfolk et Norwich Terriers, Épagneul pékinois, Schnauzer nain (très dominant, il est difficile à dresser), Lhassa Apso, Scottish Terrier, Shih Tzu, Terrier tibétain, Yorkshire Terrier.
– Races de chiens difficiles à éduquer :
Ces chiens sont parfois agressifs et ont également la dent facile. Ils ont besoin donc d’un maître très ferme :
Chihuahua, Pinscher, Schipperke, Spitz, Teckel à poil ras
– Races de chiens agréables avec les enfants :
Bichons, Bouledogue français, Cairn Terrier, Cavalier King Charles, Coton de Tuléar, King Charles Spaniel, Norfolk et Norwich Terriers, Spitz, Welsh Corgi, Westie
– Races de chiens qui ne conviennent pas toujours aux enfants :
Certaines races ne sont pas forcément adaptées aux enfants, soit parce qu’elles ne sont pas toujours très patientes, soit parce qu’elles ne sont pas vraiment joueuses :
Boston Terrier, Carlin, Chihuahua, Lhassa Apso, Épagneul pékinois, Pinscher, Schipperke, Husky Sibérien, Schnauzer nain, Scottish Terrier, Shih Tzu, Skye Terrier, Teckel, Terrier tibétain, Toy Terrier, Whippet, Yorkshire.
– Races de chiens d’entretien facile :
Boston Terrier, Cairn Terrier, Carlin, Cavalier King Charles, Chihuahua, King Charles Spaniel, Norfolk et Norwich Terriers, Petit Lévrier italien, Pinscher nain, Teckel, Toy Terrier, Welsh Corgi
– Races de chiens demandant un entretien important :
Bichons, Caniche, Coton de Tuléar, Épagneul japonais, Épagneul nain continental, Griffons, Lhassa Apso, Épagneul pékinois, Petit Chien Lion, Schipperke, Scottish Terrier, Sealyham Terrier, Shetland, Shih Tzu, Silky Terrier, Skye Terrier, Spitz, Terrier tibétain, Westie, Yorkshire
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